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Et après…

Bien sûr il y a ce confinement qui empêche à tous les enfants de retourner à l’école, mais je ne peux m’empêcher de penser à Clémence qui elle, n’a pas sa place réservée lorsque la situation s’améliorera. 
Elle ne sera attendue nulle part. 

Pour nos autres enfants nous ne sommes pas inquiets, nous savons que lorsque nous le pourrons et si nous le désirons, ils reprendront le chemin de l’école, retrouveront leurs amis, et continueront leurs apprentissages. 
Mais pour Clémence c’est le trou noir, l’incertitude est totale et rien que d’y penser cela me donne le vertige, même si je reconnais que cette obligation de rester à la maison, aura soulagée mon cerveau lourd de bien des inquiétudes à ce sujet. Cela faisait plusieurs mois que Clémence n’avait plus d’établissement pour l’accueillir et que je me retournais souvent l’esprit pour trouver la meilleure solution, adaptée à elle. Une fatigue psychologique s’était peu à peu installée et m’usait chaque jour un peu plus, alors cette pause forcée m’aura fait du bien. 

Peu de temps avant le début de ce confinement, la situation semblait pourtant s’améliorer grâce d’ailleurs à vous tous, qui vous étiez si gentiment et fortement mobiliser! Nous avions eu un regain d’espoir et d’énergie pour continuer activement nos recherches, et nous étions presque certains de trouver très vite l’endroit que nous voulions tant pour notre fille! 
Et puis dans cette belle lancée nous avons été soudainement stoppés, à cause de ce vilain virus qui se propageait …
Comme tout le monde, nous avons bien sûr compris l’importance de cette situation et avons mis nos projets en « stand -by » pour le bien de tous. 
Les semaines ont passé, et j’ai conscience des diverses difficultés que chacun a dû rencontrer, il nous sera certainement bien compliqué de reprendre le cours normal de nos vies…
Soucieuse pour la suite , je n’oublie pas ma chère Clémence chérie. Que deviendra t-elle après? 
Mon devoir et mon amour de mère est avant tout d’assurer son bonheur, et j’ai comme l’impression de n’avoir pas toutes les cartes pour y parvenir totalement. 
L’espoir que nous avions de pouvoir trouver le bon établissement avant les grandes vacances, n’est désormais plus envisageable, mais je ne peux et ne veux imaginer notre Clémence encore sans solution en septembre prochain. Cela serait dramatique.
NON ! Il ne faut surtout pas que Clémence devienne, l’oubliée… 

Agnès

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